
Sommaire des chroniques 2025 (partie 1) :
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur !
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« Puissance de la Parole de Dieu »
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In extrémis !
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Paroles d’enfant
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Jésus guérit encore aujourd’hui
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« Dieu a voulu changer ce mal en bien »
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Face à une situation critique
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La Foi est un don de Dieu
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Jean-Pierre, le miraculé
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« Ne vous laissez pas tromper par les gens qui prédisent l’avenir »
-
« Cherchez donc avant tout à recevoir l’Amour (de Dieu)
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Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ! - « Puissance de la Parole de Dieu » - In extrémis ! - Paroles d’enfant - Jésus guérit encore aujourd’hui - « Dieu a voulu changer ce mal en bien » - Face à une situation critique - La Foi est un don de Dieu - Jean-Pierre, le miraculé - « Ne vous laissez pas tromper par les gens qui prédisent l’avenir » - « Cherchez donc avant tout à recevoir l’Amour (de Dieu) -
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ! (Philipp 4 v4)
Même si elle vous paraîtra peut-être un peu hors de temps.
Que cette Nouvelle Année vous apporte des choses nouvelles et heureuses vécues avec le Seigneur et par sa grâce.
Se réjouir ? Vraiment ? Y a-t-il vraiment de quoi ?
Les mauvaises nouvelles du monde entier et les incidents du quotidien retentissent malheureusement davantage à nos oreilles que les belles et bonnes choses que Dieu nous donne chaque jour comme notre pain quotidien et que nous n’apprécions même plus.
Et par dessus tout…Noël, ce cadeau sublime qui nous a été donné une fois pour toutes il y a deux millénaires : Dieu, Eternel, Tout-Puissant, incarné en Jésus-Christ, Fils de Dieu et fils de l’homme, et dont l’Esprit est pour « rester avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matt 28 v20) ». Cette date de Noël, a d’ailleurs marqué inaltérablement le rythme des années depuis plus de 2000 ans.
« Je le répète : Réjouissez-vous. Que votre bonté soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. - Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes circonstances, demandez à Dieu, dans la prière ce dont vous avez besoin et faites-le avec un cœur reconnaissant. Et la Paix de Dieu qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, gardera vos cœurs et vos pensées en communion avec Jésus Christ. » (Philippiens 4 v4) Ce verset m’a beaucoup encouragé au cours de ma vie.
Marchez dans cette nouvelle année avec joie et dans la louange, sachant que les dangers que vous redoutez peuvent vous être propices dans le contexte que vous vivez…par la foi. Faites des projets, malgré les inquiétudes…Travaillez par la foi et dans l’espérance, avec ou sans bénéfice matériel. « Redressez-vous, Relevez la tête, car votre délivrance approche » (Luc 21 v28). « Saisissez-vous des armes de Dieu » (Ephés 6 v13)
« Vous marcherez sur les serpents et les scorpions et sur toute la puissance de l’ennemi. (Luc 10 v19) - Vivez quelque chose avec le Seigneur par la Foi. Osez humblement lui demander.
Non ! Le temps des miracles n’est pas passé. - Les chroniques qui suivront seront cette année une levée du voile concernant mes expériences personnelles avec Dieu.
« Ne crains rien car je suis avec toi » (Esaïe41 v10)
In extrémis !
« Quand tu seras dans la détresse, appelle-Moi (Dieu), et je te délivrerai » (Psaume 107)
J’étais encore jeune fille, que mes parents se trouvaient momentanément dans une situation financière très difficile. Ils venaient de construire leur maison et leur commerce était « en saison morte ». Ils avaient une somme à payer dans les 15 jours pour les impôts sans aucune entrée dans cet espace en perspective d’ici-là.
Assis ce soir-là autour de la table après le dîner, il était environ 21 heures, il faisait nuit, l’ambiance était sombre et pesante …nous étions très inquiets.
Oui, nous priions, mais sans trop y croire. Notre foi était encore à ses débuts et nous ne voyions aucune issue à notre problème. Mais vu l’impasse ou nous nous trouvions, sans personne, ni famille, ni amis pour nous dépanner, nous avons « essayé Dieu ». Cela vous paraîtra peut-être un peu choquant, mais Dieu lui-même n’a-t-il pas dit :
« Mettez-Moi (Dieu) à l’épreuve et vous verrez si je n’ouvre pas les écluses du ciel et ne vous comble de bienfaits. » (Malachie 3 v10)
Quand tout à coup la cloche de la porte du jardin retentit. – On se regardait : Qui était-ce ? Pratiquement personne ne venait chez nous… encore moins à 9hrs du soir.
C’étaient d’anciens clients d’un Hôtel-Restaurant que mes parents tenaient pendant quelques années auparavant :
« Nous venions exprès de Belgique passer les vacances dans votre hôtel et on nous a indiqué votre adresse ici. Pourriez-vous nous héberger deux petites semaines chez vous ? » -Démarche étonnamment audacieuse pour un couple par ailleurs très éduqué et charmant. - Mes parents acquiescèrent, bien sûr, et ouvrirent la porte à cette manne tombée du ciel. -Au bout du séjour la somme indispensable était là, au centime près.
- Quelqu’un avait-il entendu nos prières ? Dieu ?
« J’ai cherché Dieu, et il m’a répondu.» (Psaume 34 v5)
Mais les choses ne se passent pas toujours ainsi. Parfois certains exaucements (moins urgents tardent), il s’agit de persévérer et de demander que Sa Volonté soit faite. »
Face à une situation critique
« Ma grâce te suffit car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Cort 12 v9)
Telle fut la réponse de Dieu à l’apôtre Paul qui avait prié à trois reprises pour un mal dans son corps qu’il n’a pas précisé. Donc, tout le monde peut s’y retrouver.
Qui n’a pas vécu dans sa vie une période de faiblesse, de maladie, de dépression, d’impuissance ou d’échec ?
Il y a quelques décennies je me retrouvais donc dans un « Burnout » profond et ma Foi (que je pensais inébranlable à jamais) était plus que vacillante. -Alors que j’allais parfois à des RV médicaux et faisais mes courses dans la ville voisine, je rencontrais de temps en temps une clocharde qui mendiait et que j’essayais de réconforter du mieux possible. Mais ce jour-là, en larmes et complètement dépressive, elle me confia ses pulsions de suicide les décrivant comme quelqu’un qui la poussait inexorablement vers le précipice. Que pouvais-je faire ? moi-même je me sentais dans un état minable ! Cependant je sentais qu’il était urgent de faire « quelque chose ». Pleine de compassion pour elle, et malgré ma phobie des microbes, je la pris dans mes bras, en pleine rue, assez fréquentée, mais tant pis ! Je priais, en silence, mais intensément pour qu’elle soit délivrée (probablement sans trop y croire, moi-même).
Quinze jours plus tard je la rencontrais de nouveau. La voyant de loin, paniquée, ayant peur d’affronter de nouveau sa détresse, je voulu fuir dans une ruelle adjacente. – Trop tard ! elle m’avait vue ! « Madame, madame, il est parti, il est parti ! », cette pulsion au suicide l’avait quittée. - Alors que moi-même je n’étais pas encore sortie de mon « burnout », le Seigneur a décidé de m’utiliser pour aider cette femme désespérée.
Quelles leçons à tirer de cette expérience ? C’est Dieu qui crée les circonstances de notre mission, que nous soyons disposés ou pas, en bonne forme ou pas. C’est Dieu qui guérit, délivre et sauve au nom de Jésus- Christ ; nous sommes des instruments et la seule condition c’est notre entière disponibilité à collaborer à son œuvre d’Amour et de Salut. - Ne faisons pas n’importe quoi, mais quand le Seigneur nous ouvre une voie, marchons-y sans nous soucier du « qu’en dira-t-on », des conséquences ou du résultat. -Par la suite j’ai retrouvé la foi, une foi plus adulte et plus humble, consciente que la Gloire revient à Dieu, et à Dieu Seul. -S’appuyer, sur sa petite ou grande foi, c’est d’une certaine façon s’appuyer sur soi-même. Et c’est sans issue.
Ressentir Dieu c’est bien, mais Savoir Dieu, le connaître par sa Parole, celle principalement dispensée par Jésus-Christ, en l’ayant expérimentée, c’est indispensable pour se construire une personnalité solide en Jésus-Christ.
« Puissance de la Parole de Dieu »
Etant jeune fille je me cherchais encore pour réussir une vie heureuse et intéressante. Mes études de musique m’apportaient beaucoup de satisfactions et de projets d’avenir. Malgré cela je ressentais comme un vide total derrière ces projets.
Ma question : « Et après ? » Où est le côté intéressant de la vie ?
Flottant un peu dans mes projets, mes idéaux, mes philosophies, ma vraie raison de vivre etc… j’errai même dans la tentation de l’occultisme. Heureusement que je tombai un jour sur une vieille Bible poussiéreuse de ma mère. J’ouvris le livre au hasard et je tombai sur les « Proverbes de Salomon ». Une littérature qui ressemblait beaucoup aux « Caractères de La Bruyère », Philosophe du 17ème siècle et qui était mon livre de chevet.
Puis j’ai lu les Psaumes qui me révélaient des prières assez surprenantes dans leur dialogue et leur intimité avec ce Dieu auquel je ne croyais pas encore. Petit à petit je fis connaissance avec ce livre en lisant les Evangiles où je découvris les paroles de Jésus qui me paraissaient pleines de vérité et de bon sens. Je le considérais comme un grand homme. Par contre, le petit bébé né dans une crèche n’était pour moi qu’une jolie légende inventée par les humains.
Je commençai pourtant à prier ce Dieu, auquel je ne croyais pas encore, quand j’avais un réel gros souci, me disant : « et s’il existait quand même ? on ne sait jamais ». A mon grand étonnement j’eu des réponses ; des exaucements inattendus. -En lisant ma Bible et en priant s’installa finalement un dialogue avec Dieu par lequel je compris qu’il me voulait du Bien.
« Mon cœur dit de ta part : Cherchez-Moi ; je te cherche mon Dieu » (Ps 27,8)
Je cherchais Dieu en lisant la Bible et en priant. Mais il y eu soudain un moment de « creux de vague ». La communion avec Dieu semblait rompue… Pourquoi ? Après un certain temps en lisant les évangiles je tombais sur ce verset :
« Je suis le Chemin la Vérité et la Vie,
Nul ne vient au Père que par moi.»
(paroles de Jésus dans l’évg de Jean chp14v6).
Dieu parlait ! Et je compris que Jésus était bien le Fils de Dieu le Père qui nous apportait Sa Parole. Ce fut pour moi l’ouverture à une Vie Nouvelle.
Jésus guérit encore aujourd’hui
-Tout commença par une mauvaise sciatique. Mon généraliste lui-même pensait qu’elle ne serait que passagère. Mais la douleur « non-stop », ne faisait qu’empirer et monter vers le milieu de la colonne vertébrale où avait déjà été détecté une hernie discale. Le problème était que le nerf sciatique s’était enroulé et coincé dans la vertèbre.
Kiné, neurologue, acupuncteur, ostéopathe, rien n’y faisait, et des parties de la jambe commençaient à devenir insensibles. Ma colonne vertébrale était tordue et je marchais de travers et qu’à tous petits pas, traînant les pieds. -L’urgence était là : l’opération très délicate, surtout il y a 20 ans, qui risquait de me laisser en chaise roulante. - Passant la plupart du temps couchée ou assise, je me sentais dépérir. Cependant je mettais ma confiance en Dieu en restant reconnaissante pour tous ses bienfaits du passé.
Un jour, un Dimanche, avant la prise de rendez-vous chez le chirurgien, mon mari découvrait l’annonce d’un médecin généraliste mécanique et chiropracteur qui ouvrait un cabinet dans la ville voisine.
« Attends, on essaie d’abord là ! »
Bon, un généraliste inconnu ! mais au point où j’en étais, je n’avais plus rien à perdre.
Je constatais, à la mine désabusée du praticien en me voyant entrer dans son cabinet, que rien n’était gagné. - Ce fut un travail colossal de plusieurs mois qui me permis de remarcher petit à petit.
« Si vous pouvez marcher 800 mètres en une fois, nous pouvons dire qu’on a gagné ». - Au moins j’étais assurée de pouvoir assumer les tâches du quotidien.
Surprise ! par la suite j’ai été en mesure de marcher plus de 2km en promenade, à l’étonnement même de mon praticien. Je pouvais me mouvoir normalement et la douleur insupportable avait progressivement disparue.
Le fait de ce rendez-vous impromptu avec un chiropracteur, assurément exceptionnellement doué, et le résultat inattendu et spectaculaire de cette guérison (sans récidive) étaient incontestables. Sauvetage de dernière minute ! Oserait-on le mettre sur le compte du « hasard » ?
« L’Eternel n’abandonne pas ceux qui lui sont fidèles » (Psaume 37 v28)
La Foi est un don de Dieu (Ephésien 2v8)
« ils étudiaient chaque jour les Ecritures pour vérifier l‘exactitude des propos de Paul » (Actes 17 v11)
Approfondissons nous-même les textes selon l’exemple de ces juifs de Bérée : Et considérons-les aussi dans leur contexte.
Lisons nous-même les « Ecritures » et prions que le Saint Esprit de Dieu nous éclaire pour comprendre son message, dans sa vérité, adressé à chacun personnellement. Un texte ou un verset ne s’adressera peut-être pas à vous de la même façon qu’à quelqu’un d’autre. Ne nous laissons donc pas imposer une « parole » selon « une interprétation particulière » (2 Pierre 1 v20-21).
Ne nous laissons pas non plus dicter un verset unique, tiré de son contexte. -Ne nous laissons pas non plus mener par un « maître » à penser, car chacun a ses vérités et ses erreurs : « Examinez tout et retenez ce qui est bon » (1Thessaloniciens 5 v21)
Ex : « Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre » (Matthieu 5 v38) Mais quelques pages plus loin : « Le garde gifla Jésus. Jésus répondit : Si j’ai dit quelque chose de mal, montre-nous en quoi ; mais si ce que j’ai dit est juste, pourquoi me frappes-tu ? » (Jean18 22)
Ex : « femmes soyez soumises à vos maris » (Col 2 v18) mais il est aussi écrit : « Il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes » (Actes 5 v29)
Ex : « Je ne prie pas pour le monde (Jean 17 v9) mais il est aussi écrit :« Dieu veut que tous les hommes soient sauvés » (1 Timothée 2 v4)
Contradictions ? Non ! Mais : Complémentarité Oui ! (a nous de voir !)
Bien sûr, il y aura toujours des choses que nous ne comprendrons pas, ou bien nous trouverons des contradictions, qui en réalité n’en sont pas. Ce n’est pas grave, car tout s’équilibre avec la connaissance de la « Parole de Dieu », à mesure que nous la lisons et l’expérimentons. C’est pourquoi il est nécessaire de l’approfondir. Et même journalièrement.
Jésus prie donc pour chacun de nous qui nous confions en lui ; aussi pour chacun qui cherche la Vérité de Dieu. Car, « Notre Père céleste s’occupe de chacun de nous en particulier …et aussi de notre descendance. » (Prov 11 v21).
La « Parole de Dieu » est vivante. Elle peut nous parler aujourd’hui de façon particulière dans le contexte que nous vivons, pour nous guider, nous alerter même ou simplement nous instruire. Par elle nous pouvons ainsi introduire un dialogue avec le Seigneur.
« Les choses cachées (celles que nous ne comprenons pas) sont à l’Eternel, notre Dieu ; les choses révélées sont pour nous et nos enfants à toujours, afin que nous les mettions en pratique. » (Deutéronome 29 v28)
Jean-Pierre, le miraculé
Jean-Pierre (pseudonyme) était un joyeux petit garçon d’environ 8 ou 9 ans au moment des faits (il y a fort longtemps). Sa mère, veuve et qui était obligée de travailler, en a confié la garde à un couple d’un certain âge que je connaissais bien. Il allait à l’école du village et était enthousiaste pour son engagement chez les éclaireurs.
Ce couple, qui était plus ou moins croyant, essayait discrètement de lui inculquer quelques bribes de culture chrétienne.
Quand un jour il se plaignit de mal de dos et commençait à avoir une démarche inclinée sur le côté. Sa mère alla, bien entendu, consulter le médecin et un examen radiologique révéla malheureusement une tumeur dans la colonne vertébrale.
Ce fut bien entendu un choc pour lui et une profonde tristesse pour sa famille et son entourage. Que de rêves envolés !
Il séjourna de longs mois, couché à l’hôpital, sans aucune amélioration. Les médecins prirent alors la décision dangereuse, mais inévitable, de l’opérer à la colonne vertébrale avec un pourcentage élevé qu’il ne survive pas à l’opération ou, au mieux, qu’il reste toutefois paralysé des deux jambes. Nous priions avec une toute petite foi, mais avec beaucoup d’amour et d’ardeur pour cet enfant.
A notre grande joie l’Opération fut une réussite ! De plus, il pouvait un peu bouger ses jambes ce qui encouragea, bien que toujours alité, à une petite rééducation.
Au cours des jours qui suivirent, cette joie fut, malheureusement, vite ternie par le verdict des médecins ne lui donnant plus que 4 mois à vivre, n’ayant pu enlever toute la tumeur. La déception, bien sûr, et l’incompréhension ! Les larmes ! Les « pourquoi », qui fusent !
Mais les prières continuent !
Les mois passaient : 4 mois, puis 5, puis 6 puis… Les années se succédaient et l’enfant se remit à marcher lentement. Le temps passant, il put retourner chez sa mère ; il se redressait lentement et, au fil des décennies, atteignit une taille normale d’homme, sa démarche restant boitillante mais de façon à peine perceptible.
40 ans ! Oui, après cette dure épreuve, il vécut encore, non seulement 4 mois, mais 40 ans.
Il travailla, créa sa propre petite entreprise, se maria et eu la joie d’avoir un enfant.
Puis il quitta ce monde à l’âge de 50ans, décédé sans doute de cette maladie, laissant derrière lui à la fois tristesse et extase devant ce miracle de Dieu.
Ne désespérez jamais, car même si nous avons une toute petite foi :
« Dieu (le Père) n’abandonne jamais ses fidèles » (Psaume 37 v28)
« Ne vous laissez pas tromper par les gens qui prédisent l’avenir » (Jérémie 29 v8)
J’avais 17 ou 18 ans, je ne connaissais pas encore Dieu et encore moins la Bible. C’est tout au plus si je croyais en une Puissance spirituelle supérieure, qu’on pouvait à la rigueur prier.
Lors d’une sortie avec un groupe de jeunes, dans le bus qui nous ramenait, l’une de nous passait de l’un à l’autre proposant de lui lire son avenir dans les lignes de sa main. Un peu bêtement, comme tout le monde, je tendis ma main.
«Tu auras une vie glorieuse, mais courte » fut son verdict.
Avoir une vie glorieuse me convenait parfaitement, c’était d’ailleurs parti pour une carrière artistique en bonne voie, et la vie courte ne me gênait pas plus que cela.
Mais quand j’eus fait la rencontre du Dieu de Jésus-Christ, j’ai désiré vivement vivre dans sa volonté, qui était le meilleur pour moi et collaborer à son œuvre de salut dans le monde. Et, ayant appris par la lecture de la Bible que ce genre de pratique n’était pas conforme à ses projets d’amour et de bonheur pour nous, je me souvins alors de la prédiction de cette « diseuse de bonne aventure ».
Je demandais donc pardon au Seigneur pour cette désobéissance bien que due à mon ignorance, et je lui disais que je rejetais cette « main mise » sur mon avenir : je refusais donc du même coup la vie glorieuse et la vie courte pour accepter une vie à son service et à celui de mon prochain. -Cette autorité négative et occulte sur ma vie fut ainsi brisée. Je n’eus pas une vie glorieuse mais heureuse, avec mari et enfants ; de plus, active et passionnante. Et à présent, avec mes 88 ans je peux considérer que c’est un bel âge !
J’ai pu suivre la vie de certaines stars, dont j’aurais voulu être, dont la façade était éblouissante, mais dans les coulisses était pleine de déboires et de souffrances. Leur fin de vie fut parfois même dramatique. Ne nous laissons donc pas entraver notre liberté par des cartomanciens, horoscopes etc… prédictions qui se réalisent parfois, mais en tous cas, pas pour notre bonheur.
« J’ai pour vous, dit Dieu, des projets, non de malheur mais de bonheur » (Jérémie 9 v11)
« Cherchez donc avant tout à recevoir l’Amour (de Dieu)
(1Cort chpt 13 et14 v1)
On sait bien que l’amour ne se commande pas, non plus que l’affection et ni même la moindre sympathie. Et c’est vrai !
Mon mari et moi nous étions responsables de groupes de jeunes et on nous présenta un jour une personne qui désirait me parler. Elle semblait sortir des plus bas-fonds de la société (un autre monde) ; mais aussi vivre une profonde détresse.
Paniquée et prise au dépourvu, ma première réaction fut : « Non Seigneur, çà je ne peux pas ! Je n’ai jamais contacté des gens de ce type, je n’ai pas été éduquée pour çà. »
« Oui ! mais Moi je l’aime ! » fut la réponse. Car Dieu aime tous les humains.
- « Alors, Seigneur ,si tu veux que je fasse quelque chose pour elle, donne-moi Ton Amour pour elle. »
Surmontant donc ma répugnance, j’allais vers elle, je l’écoutais, j’essayais de la mettre en confiance et de la réconforter. Durant cet échange je ressentais une grande compassion et « l’amour de Dieu » me fut donné à profusion. Mon mari et moi nous avons pu nous occuper d’elle suffisamment longtemps pour l’arracher du milieu dangereux où elle s’était embourbée.
« Aimer son prochain comme soi-même » (Marc 12 v31) – J’en parlais avec une paroissienne qui me disait : « on ne peut pas aimer n’importe qui, on ne peut pas aimer les clochards par exemple, mais on peut avoir de la tolérance pour eux. C’est là ce que cela veut dire. »
Forte de mes quelques expériences sur le sujet, je lui répondis : « Il est vrai que par nos propres forces nous ne pouvons pas grand-chose, mais par notre bonne volonté et surtout la puissance de Dieu nous pouvons vivre des choses extraordinaires. Demandez l’Amour de Dieu et il vous sera donné. »
« Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, Demandez ce que vous voudrez et vous le recevrez » (Jean 15 v7)
« Dieu a voulu changer ce mal en bien » Joseph dans : Genèse 50 v20
Atteinte d’une hernie discale qui se compliquait par une sciatique très douloureuse, je passais de longs mois sans pouvoir marcher normalement. Ensuite, comme je l’ai décrite précédemment, je vécu une guérison étant une véritable et exceptionnelle « Grâce de Dieu ».
Exerçant une profession me permettant d’être assise, j’essayais donc de vivre cette période aussi normalement que possible. Entre temps j’apprenais que la « Radio chrétienne » de la ville cherchait des chroniqueurs afin de pourvoir à ses émissions.
Je me proposais donc et par la suite eu la faveur d’écrire et de diffuser pendant quelques années des chroniques bibliques destinées à encourager les auditeurs à méditer la Bible et à y trouver le sens de leur vie.
Le studio d’enregistrement située sur un 3ème étage, cela m’obligeait à monter, ou plutôt à grimper trois escaliers pour enregistrer à espace régulier, une série de chroniques. Accompagnée de mon mari avec un petit pliant sous le bras, je me reposais ainsi entre chaque étage. Exercice de kiné, me direz-vous ? Peut-être !
Cela dura quelques années à raison d’une chronique par semaine. Par la suite, un membre de l’équipe m’ouvrit un « Blog » qui me permettait de continuer à partager avec les autres cette « Parole de Dieu » qui m’a toujours soutenue, guidée, parlée.
« N’ayez pas peur !» (v19) - Tels furent les premiers mots de miséricorde prononcées par Joseph, fils de Jacob, à l’égard de ses frères. Nous aussi sachons pardonner.
Celui qui a donné sa vie à Dieu n’a plus rien à craindre. Le Seigneur peut le conduire dans les chemins les plus étroits, à travers l’eau et le feu. Toujours il changera le mal en bien pour son enfant. Alléluia !
« Nous savons que toutes choses contribuent au Bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8 v26)
Paroles d’enfant
« La Majesté de Dieu surpasse la majesté du ciel. Mais c’est la voix des enfants que Dieu oppose à ses adversaires. » (Ps 8 v3)
Oui ! un simple petit livre de poèmes : « Fleurs d’espérance », empreints d’une fraîcheur et d’une luminosité toute juvénile, et à la fois d’un murissement spirituel notable, tout en restant réaliste, écrit par notre fille à l’âge d’environ 13 ans et publié à 15 ans à la veille de son baptême en tant que témoignage de son appartenance au Dieu de Jésus Christ.
Une dame, qui était une de mes élèves de musique, en pris connaissance et en fut très touchée : « Pourrais-je parler un moment avec votre fille par rapport à son témoignage ? »
Je les ai laissées un moment seules ensemble.
Cette personne lui confia, en pleurant, qu’elle avait eu une vie dissolue et lui demanda comment elle pouvait changer de vie et trouver le bonheur et la paix que Dieu promet en Jésus-Christ.
A l’aide de la Bible, bien sûr, de textes explicatifs et de méditations, notre fille lui parla, du mieux qu’elle pût de l’Amour de Dieu qui envoya son Fils pour nous donner accès à la liberté des enfants de Dieu. Ce fut suffisant !
Quelques temps plus tard cette personne me disait que, depuis lors, sa vie personnelle et même familiale s’était transformée de manière très positive et qu’elle était dans l’émerveillement et la joie de cette intervention de Dieu dans sa vie.
Dieu choisit souvent des gens impossibles : Abraham et Sarah, trop vieux pour avoir un fils ; Gédéon trop jeune et trop insignifiant ; Saul de Tarse, persécuteur des chrétiens, trop mauvais et trop cruel… et tant d’autres. Vous aussi vous avez une mission prévue pour vous, si vous consentez à lui confier votre vie à accepter de le servir, en dépit de n’importe quel handicap et même de votre indignité ; on est d’ailleurs tous indignes.
L’esprit du Mal est plus fort que nous, avouons-le et il nous domine par nos angoisses, mais ayons la foi que « Dieu nous fortifiera » (1Pierre 5 v10) par la foi en Jésus-Christ.
« Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes » (1 Corinthiens 1 v27)